Blocage de barre franche

Merci pour les explications, je comprends mieux et vais essayer pour les manœuvres de port. A bientôt sur le golfe.

Bonjour Jacques,

J'utilise le blocage de barre uniquement dans les manoeuvres de port : pour prendre ou quitter mon emplacement à Conleau ou au port de Vannes, à vitesse très réduite et quand je suis susceptible d'utiliser la marche arrière car c'est dans ce cas que le safran a tendance à s'opposer (à se mettre en travers). Pour ces manoeuvres, je gouverne donc en direction en faisant pivoter le moteur. Par contre, en navigation courante au moteur, je n'utilise que la barre franche avec l'axe du moteur suffisamment serré pour qu'il reste en ligne.
Bien cordialement

Bonjour Yves et Eric,

Je viens de lire votre échange.

L'astuce pour la barre pour la marche arrière est à retenir, je vais l'installer.

Nevezadenn est au mouillage dans le golfe du Morbihan .

Si j'ai bien compris quand Yves navigue au moteur , il utilise la barre du HB.

Pour ma part, je cherchais plus tôt un système pour empêcher  le moteur de tourner  ( par exemple au passage de la Jument dans le courant).

Du coup je me pose la question, barre du moteur ou barre franche du Sangria ?

Suis preneur d'expérience.

Bon dimanche 

Jacques

Bonjour Yves,

Ca représente un coût, surtout si ton moteur actuel n'est pas prévu pour, mais sur certains HB, on peut installer des commandes dans le cockpit (bon, ça tourne pas le moteur :-))
Le volier palatreck avait fait une video là dessus, mais il n'a pas l'air d'avoir besoin de tourner son moteur pour manoeuvrer....
Je verrai à l'usage, mais dans un premier temps, les rallonges ont l'avantage de rien couter !
Mais je retiens ton astuce pour le blocage de la barre, facile à installer et à utiliser !

A bientôt
Eric

Bonjour Eric,

Je suis passé par cette phase de tubes et rallonges mais sans en être satisfait tant dans la mise en oeuvre que dans l'utilisation. Comme tu l'indiques la recherche d'améliorations dépend beaucoup des situations réelles qu'on est amené à rencontrer fréquemment. Tant mon mouillage en ligne entre deux autres bâteaux que l'étroitesse du canal d'accès et des emplacements au port de Vannes auquels il faut ajouter les conditions de vent et de courant m'ont procuré quelques frayeurs et amené à adopter ces solutions. Comme je me met à genoux sur le coffre arrière pour être au plus près du moteur, il était en particulier très difficile de maintenir la barre franche lors des marches arrières.
Ces questions de manoeuvrabilité font le gros atout des moteurs in-board mais il n'y a pas que des avantages non plus dans cette solution..
A bientôt.

Re bonsoir yves,

intéressant comme astuce...pour le peu d'essai que j'ai fait, et provisoirement pour amener le bateau sur son erre de grutage, j'avais "ligoté" un tasseau qui trainait dans le bateau sur la barre pour rapprocher la direction et les gaz de la barre (ce dont je me félicite, très pratique, ça deviendra un tube pvc enfoncé proprement), et pour l'inverseur (côté "trobord", et à côté de la tête du moteur, classique dans ces années là), j'ai fixé, toujours provisoirement avec les moyens du bord, mais je vais le garder je pense), un bout de tuyaux de cuivre assez fin, genre, je crois, alimentation du gaz du bord, qui ramène la commande au cockpit.

j'ai pu ainsi, toujours dans le cadre des 1er essais, gérer, tant en marche avant qu'arrière, la barre et le moteur, les deux ensembles étant très efficaces, voire redoutable, pour faire tourner le bateau quasi sur place.
L'avantage du tube de cuivre, c'est qu'il est souple : dans le cadre de mon montage provisoire, si je tourne le moteur, il peut toucher le balcon... dans ce cas là, pas de catastrophe, il plie et ne bloque rien !

mon problème est surtout de maintenir le moteur dans l'axe, par temps calme, ça va, mais j'ai peur que le moteur puisse tourner sans que je le souhaite.....il y a bien un système de blocage de la direction du moteur, mais il est pas pratique, et l'ayant bloqué, je n'ai pas réussi à la débloquer "à la volée" quand je l'ai voulu.

en marche AR, les mouvements de barre sont présents, bien sûr, mais pour l'instant, je ne pense pas que ce soit un problème majeur pour moi....

Tout en sachant que le bateau reste maniable dans des conditions normales sans avoir à tourner le moteur. Au Havre, l'espace entre les pannes et important, il faut vraiment vouloir tourner serré pour avoir besoin d'agir sur la direction du moteur...


J'espère avoir été clair !
A bientôt
Eric

Hello,

Mon Di Briz est motorisé "hors bord". Comme sur tous les voiliers, cette solution rend les manoeuvres de port difficiles car l'atteinte de l'inverseur n'est pas aisée et les mouvements de la barre franche en marche arrière la rendent difficilement maîtrisable. Pour améliorer les choses sur ces deux points, j'ai changé mon moteur Yamaha pour un Mercury qui a l'avantage d'avoir l'inverseur sur la poignée des gaz : plus besoinde se pencher par dessus bord !


J'ai aussi installé un système permettant d'immobiliser la barre franche en position centrale pour ne plus avoir à la contrecarrer en marche arrière. De ce fait, je manoeuvre le bâteau en orientant le moteur hors bord et c'est beaucoup plus réactif. Ci-dessous les photos du dispositif de blocage de la barre franche qui se décondamne très rapidement, en cas de besoin, en tirant sur le bout relié à la goupille bêta.